Avec l'avènement d'outils pratiques pour l'ouverture de blogs la pléthore nous submerge et j'ai vraiment hésité avant d'ouvrir celui-ci. Mon désir de partager mes expériences voire mon expérience avec autrui l'emportera et me voici donc à rédiger pour le plaisir de communiquer ma flamme.
Fin 1968, alors que d'aucuns rêvaient du monde meilleur d'une société enfin libérée et plus permissive, c'est par le plus grand des hasards que je rencontrais un grand idéologue du Capitalisme Populaire. En terrain perméable, il n'avait aucun mal à me communiquer sa passion. Je dirai seulement ici qu'il s'agissait de Bernie Cornfeldt d'IOS (Investor Overseas Services) dont le sombre devenir à fait l'objet de nombreux écrits mais aussi de nombreuses polémiques. Toujours est-il que si les souvenirs de cette magistrale déconfiture se sont estompés avec le temps, il me reste, à moi, le bénéfice bien vivant de l'enseignement de ce malheureux génie. Bénéfice en forme de capacité financière bien sonnante et trébuchante. Car, scrupuleusement, depuis cette époque lointaine, je n'ai cessé d'appliquer les simplissimes principes sur lesquels il avait fondé ses préceptes.
Pour faire bref et en venir tout de suite aux faits, nous avons tout simplement investi régulièrement tous les mois, d'une manière systématique, par prélèvement automatique, une modeste somme, assez petite pour être oubliée et que son versement ne soit pas interrompu en période difficile, et ceci de 1968 à 1998, date à laquelle j'ai pris ma retraite à 68 ans. Investie uniquement en Sicav et Fonds Communs de Placement. J'imagine avec regret que si j'avais été dessillé un peu plus tôt, disons dès ma première rémunération, et sachant ce que je sais aujourd'hui, je pourrais aujourd'hui faire littéralement cadeau de ma retraite.
Lorsque j'évoque une petite somme, je devrais préciser. Il s'agissait, au début de 100 FRF mensuels pour terminer en 1998 par 200 FRF mensuels, avec, entre temps, quelques opportunités et autres cadeaux de Noël. Mais tout ceci, toujours dans le registre modeste accessible à Monsieur Tout le Monde. Aujourd'hui, sans entrer dans le détail des chiffres, je peux simplement dire que j'ai ainsi acquis une capacité financière à peu près double de celle de ma retraite. Quand on songe au relativement peu d'effort que cela à nécessité, on ne peut que regretter que le commun des mortels n'ait pu bénéficier d'un même résultat. D'où la persistance de mon idée selon laquelle le Capitalisme Populaire est définitivement la réponse à l'utopie populaire d'une Société Solidaire, pour certains, et celle non moins vaine d'un Capitalisme d'État, pour d' autres. En 2007, j'étais amené à répondre aux questions d'un certain Michel sur le Forum de Boursorama. Il résume assez bien mes principes et convictions, le voici donc en copie.
Posté par M1217405 ( Claude06 )
Mes Principes et Convictions
17/06/2007 à 15:18 Réponse à l'email de Michel T. 12:15 17/06/07
Je réponds ici pour deux raisons, d'abord, on est limité en texte sur nos emails Bourso, et ensuite cela peut servir à d'autres. Comme vous avez aussi pu le lire, je ne donne jamais de conseils, je dis ce que je fais, ce qui est déjà beaucoup. Il faut que vous appreniez à vous débrouiller tout seul, c'est d'une simplicité enfantine. J'ai acquis des principes il y a 40 ans, je m'y suis toujours tenu et les seules fois où j'ai écouté des conseils, je me suis planté. Personne ne connaît l'avenir. On peut suivre des principes, se forger des convictions, évaluer son acceptation du risque et en user, s'ouvrir très grand aux nouvelles économiques en écoutant par exemple BFM plutôt que France Infos, en lisant la presse spécialisée, en visitant notre excellent forum, afin notamment de mettre en permanence à jour les motivations de son action. Un titulaire d'un compte à zéro pour cent chez Bourso a véritablement toutes les facilités pour gérer son portefeuille. S'il est bon de rappeler que le passé ne préjuge pas de l'avenir, il reste néanmoins évident que l'observation de l'historique des fonds sur des périodes de 3, 5 et 10 ans permet de faire une très bonne sélection initiale. Ensuite, c'est de la mise à jour et un suivi.
Surtout ne lisez pas la présente comme un condensé de conseils sur le placement à long terme, je ne fais là que décrire ma façon de penser et d'agir avec laquelle soyez-en certain des personnes plus expérimentées que moi ne sont pas toujours d'accord, loin s'en faut.
Les Principes : Investir exclusivement en opcvm. Composer une diversification catégorielle et géographique. Investir systématiquement tout au long de sa vie active, petitement pour ne pas être tenté d'arrêter. (inversement proportionnel au nombre de mois qui sépare de l'indépendance financière ou de la retraite). Accélérer en période de vaches maigres afin de réduire le coût moyen des achats. Considérer ce placement à terme de vie active comme le remplaçant financier lorsque l'on ne peut plus avoir une activité rémunérée. Eviter les carottes fiscales que l'on paye toujours un jour ou l'autre et qui la plupart du temps empêchent de faire ce que l'on a intérêt de faire le moment venu. Ignorer la notion de prise de bénéfice et lorsque l'on doit vendre pour faire un retrait ou un arbitrage toujours préférer vendre les moins bonnes lignes visant ainsi une amélioration de la qualité du portefeuille. Ne jamais se mettre en voie de garage dans l'attente d'une prochaine reprise et rester toujours majoritairement investi. Ne pas se laisser tenter par le marché à terme et notamment l'utilisation de l'effet de levier. Considérer la bourse comme un guichet à prendre des participations dans l'activité humaine.
Les convictions : Rester toujours convaincu que l'activité humaine n'est pas prête à s'arrêter. Toujours considérer les périodes baissières comme favorables à la réduction du coût moyen et si l'on ne peut en profiter soi-même faute de moyens, savoir que nos gérants le font pour nous dans le cadre de leur gestion de nos fonds.
Dans la pratique, allez sur Recherche et Palmarès des Sicav et Fcp et faites vos achats après avoir coché : 0% ou à la limite : Fonds Partenaires, en recherchant dans la catégorie ou le pays désiré (diversification), tous les établissements (définir le meilleur), sur 5 ans, puis 3 ans, puis 1 an et faites votre marché en ligne en fonction de vos espèces disponibles que vous aurez virées auparavant. Et continuer d'agir ainsi régulièrement.
Le texte précédent a bientôt cinq ans et je viens de le relire. Franchement, je ne vois pas ce que je pourrais changer. J'ai continué d'appliquer scrupuleusement ces principes. Partageant l'avis de bon nombre d'entre nous, je pense que l'anti cyclone n'est pas encore de retour, il est proche mais ne nous protège pas encore de l'adversité. On serait tenté de rêver d'un jour où les politiques seraient remplacés par des professionnels… d'un jour où serait appliqué avec un minimum de rigueur le sacro saint principe selon lequel on ne peut éternellement vivre au dessus de ses moyens. Comme il semble que nous en soyons encore assez loin, je cultive l'espoir de pouvoir encore très bientôt réduire à nouveau le coût moyen de nos lignes. Car elles sont malheureusement déjà toutes dans le vert ces lignes.
RépondreSupprimerLorsque je parle de ces lignes je devrais un peu clarifier. A force de répandre la bonne parole autour de moi j'ai réussi à susciter quelques vocations. La presque totalité de ma petite marmaille des trois générations me suit et dispose maintenant d'un portefeuille d'opcvm. Ce qui fait que j'ai maintenant quinze portefeuilles à gérer, ce que je fais avec grand plaisir évidemment. Ce n'est pas très compliqué car je les ai tous logés à la même enseigne et, grosso modo, mis à part les proportions, ils comportent la même sélection de Fonds. Ceux qui peuvent pratiquer l'investissement systématique mensuel me permettent ainsi de confirmer que la réduction du coût moyen fonctionne très bien. Notamment pendant la période de gros temps que nous venons de traverser, j'ai pu ainsi concentrer les achats sur les lignes les plus enfoncées dans le rouge. Et cela se sent dès que la tendance se retourne.
On peut souligner encore à cette occasion l'importance pour un portefeuille de faire en sorte que chacune de ses lignes soit le plus proche possible du plus bas historique des fonds qui le constituent.
(à suivre)
(suite)
RépondreSupprimerCôté organisation, je suis revenu à l'utilisation de l'excellent tableur Excel. J'ai donc simplifié et, contre toute attente, j'ai réussi à loger mes quinze portefeuilles sur un seul "classeur". En tête desquels j'ai installé le listing des fonds sélectionné que je mets à jour à l'aide d'un simple "copier coller" de Bourso à ce tableur. Ce qui me prend exactement dix secondes. Et, à l'instant même, tous les portefeuilles sont mis à jour. Chaque portefeuille comporte le listing complet des fonds auxquels il a souscrit avec toutes les informations nécessaires, dates d'acquisition et de mise à jour, statut général, proportion dans le portefeuille, nombre de parts, prix de revient de la part, valeur du jour de la part, coût de la ligne, valorisation de la ligne, pourcentage du résultat, plus quelques petits gadgets comme par exemple un "bingo" lorsque le résultat atteint le but que je me suis fixé, à deux chiffres bien entendu. Sur le côté de chaque portefeuille j'ai installé plusieurs tableaux analytiques. Celui qui enregistre les cessions ainsi que les plus ou moins values réalisées. Un autre tableau qui enregistre les flux et me calcule le résultat en pour-cent l'an en fonction des dates des débits et/ou crédits. C'est à mon avis l'indication la plus utile, non pas celle du portefeuille, mais bien celle du flux formant à longueur de temps la constitution du capital engagé. C'est notamment important pour un portefeuille qui est alimenté par des versements systématiques mensuels. C'est ce flux qui enregistre également les éventuels retraits.
C'est sur ce même "classeur" que j'ai installé un tableau qui résume et reproduit chaque ligne composant le portefeuille en cours avec, pour chacun des 15 comptes, leur proportion dans leurs portefeuilles respectifs. Comme mes mises à jour sont faites toutes les semaines, je garde bien entendu l'essentiel des informations de manière à conserver l'historique. Chaque année, en partant de la dernière mise à jour, j'enregistre le tout sous le nom de la nouvelle année.
Sur un autre "classeur" j'ai organisé une série de tableaux me permettant de comparer périodiquement les fonds de notre portefeuille type avec ceux de la même catégorie. Cette comparaison est très utile car elle vise à maintenir son niveau qualitatif. Il arrive que l'un des fonds que l'on avait choisi il y a cinq ans comme étant le champion de sa catégorie se retrouve en queux de peloton. Si l'on n'y prend pas garde, le résultat ne peut qu'en souffrir. Une fois qu'un portefeuille est constitué, cela devient d'ailleurs l'essentiel du travail, maintenir sa qualité.
On peut évaluer la quantité de travail que tout cela représente, une fois l'organisation réalisée, à environ deux heures par semaine. Pas de quoi être dissuasif. Mais pourquoi Monsieur tout le monde n'en profite-t'il pas ? Ceci reste pour moi un mystère. Ces jours-ci, on se glorifie d'être la nation où l'épargne est la plus forte. Mais pourquoi va-t'elle se loger dans les endroits les plus stériles ? Qui pourrait-on stigmatiser pour en être responsable ? Nos éducateurs ? La Presse ? Nos dirigeants ? Je resterai probablement encore un bout de temps sur ma faim et ma consolation restera aussi le profit que j'ai retiré aisément de cette pratique du capitalisme populaire.
Une réponse sur le Forum de Boursorama le 29/04/2012
RépondreSupprimerMykael. Il ne reste plus grand monde sur ce forum, il a été pollué à mort. Et pourtant il était très bien fréquenté il y a encore quelques années. Si l'on vous répond on vous demandera probablement d'en dire un peu plus sur les paramètres de votre stratégie et sur vos aspirations. Cela se terminera peut-être aussi par quelques conseils. Quant à moi, j'ai pour principe de ne jamais donner de conseil. Je dis ce que je fais et je trouve cela déjà beaucoup. Donc je redis ici pour vous ce que j'ai dit souvent sur ce forum.
Donc nous avons en commun l'idée de long terme. Mon portefeuille a débuté en 1968, il existe toujours, il ne sera fermé qu'à notre départ définitif. C'est véritablement du long terme. Depuis la retraite, il me sert uniquement à améliorer l'ordinaire. Il a plus que doublé ma capacité financière de retraité. Il a été constitué de1968 à 1998 (retraite 68 ans) de très petits apports mensuels de l'ordre de 100 à 200 FRF mensuels, régulièrement par débit automatique sur la banque. Enrichi de temps en temps par des cadeaux et autres opportunités. Évidemment j'ai maintenu une gestion permanente en m'adaptant aux circonstances mais il a toujours été entièrement investi, dans des Opcvm Actions uniquement. Au début on n'avait généralement qu'un seul fonds. Successivement je suis passé de Fidelity à France Investissement, puis à Robeco. Après 2000 il est devenu nécessaire de diversifier en de multiples Fonds spécialisés. Depuis lors j'ai maintenu un portefeuille de plus ou moins 25 lignes. Ce qui correspond à peu près aux diverses capitalisations Franco-Française, Européennes, Pays majeurs, Pays émergents, et deux ou trois catégorielles comme le Luxe, les matières premières et précieuses et l'énergie. J'ai choisi Bourso pour l'outil extraordinaire (n'en déplaise aux grincheux) mis à notre disposition pour gérer nous mêmes nos portefeuilles. Et chez Bourso, j'ai choisi uniquement les Fonds à 0% pour faciliter les arbitrages. J'ai mis au point un tableur qui me permet de réviser périodiquement la qualité de mes choix. En 1968, j'avais appris entre autres choses essentielles, l'importance de la pratique de la réduction du coût moyen des lignes. Ce qui fait que je n'ai jamais manqué de renforcer les lignes les plus enfoncées dans le rouge pendant les inévitables périodes de vaches maigres. J'atteste de ce que le résultat est patent. Je refuse de "prendre mon bénéfice", de vendre au plus haut pour racheter au plus bas, car j'ai expérimenté plusieurs fois que l'on ratait toujours le redémarrage du train. Je préfère garder et réduire le coût moyen le plus possible.
(à suivre ci-dessous)
(suite de ma réponse sur Boursorama du 29/04/2012)
RépondreSupprimerMa réponse veut dire que tout le monde peut faire ce que je viens d'énoncer. C'est d'une facilité enfantine. D'où mon idée que ce Capitalisme Populaire là aurait grand intérêt à se diffuser largement dans notre beau pays. Cela répondrait à bien des errements. Accessoirement comme je l'ai souvent dit ici, je gère 15 portefeuilles de la même manière pour mes enfants, petits enfants et arrières petits enfants qui ont bien compris le message, pas les arrières bien sûr. Pour ces derniers d'ailleurs, il s'agit surtout pour les parents de couvrir les futures dépenses d'études.
Un mot sur mes résultats, car, bien évidemment, je tiens en permanence les statistiques et les archives de ce portefeuille au long cours. Avant le début de la présente crise, ma moyenne en pourcentage l'an était de 16%. Aujourd'hui elle est tombée à 13% l'an. Je considère que c'est un résultat très satisfaisant.
La seule chose que je peux regretter c'est de ne pas avoir été dessillé plus tôt. Commencé lors de la première paye, très petitement pour ne pas interrompre, et dans les conditions énoncées ci-dessus, j'aurais même pu me passer de la retraite. La véritable richesse d'un jeune, ce n'est pas l'argent, c'est le nombre considérable de mois qui le sépare du jour où il ne pourra plus rémunérer son activité. Mais ces mêmes mois s'écoulent aussi très vite. Il ne faut pas en rater un seul. Paroles de vieux.
Copie de ma lettre au Maire de Florange le 8 Avril 2012
RépondreSupprimerMonsieur le Maire de Florange le 8 Avril 2012
(copie aux bons soins de Monsieur Emmanuel ROUSSELIN)
Ce que l'on peut appeler l'affaire Mittal doit certainement être source d'un grand soucis pour vous en ce moment. Votre environnement social doit être dévasté et je vous adresse ce petit mot ne sachant vraiment pas à qui l'adresser, d'autant qu'il faut une certaine dose de compréhension pour l'accepter car il exprime un point de vue qui peut heurter à première lecture. Sachez avant de le lire qu'il part d'un bon sentiment.
Croyez bien que je compatis. D'abord, votre région est dans mon cœur car j'y suis né. Mon père était comptable chez de Wendel alors que ma mère était nurse au château. Moi, je suis né en 1929 à Thionville.
Je mesure le désarroi du monde ouvrier et j'entends sa clameur. Il semblerait que je sois le seul à penser qu'il ne mène pas le bon combat. En général on dit que lorsque l'on est seul, c'est que l'on a tort. Cependant je persiste et maintiens mon idée.
D'abord, je suis d'accord sur le fait que Mr Mittal n'a cure du sort de la Sidérurgie Lorraine. J'ai été en affaire avec des gens de ce pays et je dois dire qu'ils sont redoutables. Seule la haute finance et la stratégie mondiale intéresse ce Monsieur. Stigmatiser son comportement ne mène nulle part. Je suis également d'avis que c'est une fausse guerre que de penser que c'est à l'État d'interférer dans ce problème. De là à penser que les actions menées actuellement par les éléments les plus combatifs sont vains et en retard de près d'un siècle il n'y a pas loin et je le pense sérieusement.
Je me ferai très bref car le sujet est vaste. Par contre, je reste à la disposition de qui de droit pour développer.
Usinor et Sacilor après avoir été nationalisés en 1981 sont retournés dans le secteur privé en 1995. Et puis Arcelor en 2002 et finalement Mittal en 2006. Au cours de ces cessions, il serait intéressant de trouver la part prise dans le capital par les Fonds d'Investissement. Et puis il conviendrait de connaître la part prise par les Fonds spécifiquement Français dits opcvm, Sicav, Fonds Communs de Placement et Fonds de Pensions. Et enfin, aller jusqu'à définir la part prise par les ouvriers de notre pays tout entier dans ces Fonds à Gestion Collective.
Il est très probable que cette dernière partie de la recherche révèlerait que le monde ouvrier Français n'a pas ou pratiquement pas investi dans son Industrie, dans ses moyens de production.
Que l'on ne me dise pas que ce n'était pas possible au regard du niveau des rémunérations car c'est une pratique connue dans le cadre du Capitalisme Populaire qui veut que dès la première paye une part infime est investie dans les moyens de production via les Fonds Gérés Collectivement, et ceci pendant toute la durée de la vie active. Le nombre de mois qui sépare l'entrée en activité de sa fin est considérable et un effort de l'ordre de quelques dizaines d'Euros par mois est largement suffisant. J'ai personnellement pratiqué cela pendant quarante ans et je peux attester du grand intérêt de cette pratique qui me permet aujourd'hui d'avoir une capacité à peu près double de ma retraite.
(à suivre because limitation de nombre de caractères sur ce blog !...
(suite de ma lettre au Maire de Florange)
RépondreSupprimerMais ceci n'est que l'aspect de l'intérêt financier (ce qui est déjà beaucoup). Celui qui vise la participation à l'activité humaine via le marché financier est tout autant valorisant. Mais, le plus important dans le cadre de l'affaire Mittal au sujet de laquelle je vous écris aujourd'hui, c'est la présence de nombreux petits porteurs aux Assemblées Générales par les droits attachés aux actions et représentés par les gérants des opcvm. Si cette présence avait été significative à l'époque, l'acquisition par Mittal n'aurait pas pu avoir lieu. Ce qui réglerait aussi les problèmes de délocalisations, démantèlements et autres soucis du même genre. Malheureusement, cette pratique n'a jamais été développée dans notre beau pays par défaut d'instruction et par des comportements archaïques alors qu'il faudrait au moins 30 ans de pratique pour être significatif. Il serait temps que la France d'en bas ouvre ses volets et que celle d'en haut veille un peu plus à ce qu'ils soient ouverts. Crier haro sur le capital est stupide. Pour moi, il a valeur identique au travail, il est tout aussi nécessaire. Par contre crier haro sur le spéculateur quel qu'il soit est nécessaire.
Je sais, c'est très court, mais j'espère votre compréhension pour aller plus loin avec vous et je me ferais un plaisir de reprendre cet exposé plus en détail si vous le désirez.
Bien cordialement.
CS
(Copie de ma lettre à Mr Mélanchon du 13 Février 2012) (pas de réponse)
RépondreSupprimerSi j'étais Monsieur Mélenchon, au lieu de rouspéter après les chefs d'entreprise inconséquents, je me pencherais un peu sur les avantages qu'une Idée Force comme le Capitalisme Populaire pourrait représenter pour la France d'en Bas qu'il est sensé défendre ainsi que sur la question de savoir comment l'accès aux Assemblées Générales pourrait parfaitement lui être acquis.
Depuis des lustres, 1968 exactement, je m'essaie au rôle de "Chantre du Capitalisme Populaire". J'ai aujourd'hui 82 ans et je commence à fatiguer comme l'on dit. Fatigué car si peu entendu. J'en arrive à la conclusion que lorsque l'on est seul à défendre une idée, c'est que l'on a tort. Ou bien c'est que l'on a toujours frappé à la mauvaise porte, celle de droite !…
Pour ne rien cacher, en 1968 c'est Bernie Cornfeld (IOS) qui m'a dessillé. La philosophie du Capitalisme Populaire m'a enflammée et ne m'a pas lâchée depuis. En 70 avec le Groupe Paluel Marmont, j'ai formé l'un des groupes de la force de vente, groupe opérationnel de 300 conseillers financiers, missionnaires serait plus juste, car, enthousiasmés à leur tour et pleins de succès dans la transmission de cette Idée Force. A telle enseigne que nous réalisions en moins de deux ans plus de Deux Cent Millions de FRF de petits Plans systématiques d'investissement dans la Sicav France Investissement. J'ai toujours en mémoire ce brave charpentier qui venait me remercier, vingt ans plus tard. Avec le petit plan systématique de 100 Francs par mois qu'il avait ouvert à la naissance de son fils, il venait de lui payer une licence de Taxi et une belle voiture dans l'une des villes huppées de la Côte d'Azur !…
Malheureusement les rémunérations n'étaient pas à la hauteur et nous devions stopper volontairement dans l'attente des autorisations à porter la charge frontale à 50% afin de pouvoir rémunérer normalement nos travailleurs indépendants et leur retirer la tentation de dire n'importe quoi pour vendre. La Chambre Syndicale des Agents de Change me prenait alors en charge afin d'obtenir gain de cause auprès de la COB. Las, en 1974 j'abandonnais définitivement le projet.
Ce que je veux dire aujourd'hui c'est que j'ai, personnellement, appliqué rigoureusement pendant tout ce temps les principes que l'on nous avait enseignés. Aujourd'hui, grâce à cet effort très modeste d'un investissement systématique mensuel en opcvm à terme de vie active, (de 1968 à 1998) à travers vents et marrées, de 100 à quelques fois 200 FRF par mois plus quelques opportunités, toujours dans les opcvm, aujourd'hui donc, je dispose d'une capacité financière de plus du double de ma retraite et ma moyenne de résultats sur ce très long terme est aujourd'hui encore de 13,5% l'an malgré la crise actuelle.
(à suivre pour cause de limitation en nombre de caractères sur ce blog)
(suite de ma lettre à Mr Mélanchon)
RépondreSupprimerDe surcroît et surtout, j'ai engagé ma petite marmaille à en faire autant, ce qui fait qu'aujourd'hui je gère quinze portefeuilles alimentés par leur titulaire, tous les mois, y compris pour deux de mes arrières petits enfants dès leur naissance. Tous les mois je leur rends des comptes et j'en profite pour leur inculquer au passage quelques saines notions relatives à cette activité. Comme, par exemple, ... Contrairement à ce qui est vécu amplement de nos jours où la Bourse est violée et considérée comme un Casino, la Bourse est un guichet où l'on prend des participations dans l'activité humaine. Ou encore, Les inévitables périodes de vaches maigres sont une véritable chance pour les investisseurs systématiques qui peuvent ainsi réduire le coût moyen de leurs lignes grâce à la braderie passagère. Et, croyez moi, cela marche très bien. Les convictions sont amplement acquises au point que je sens qu'on racle les fonds de tiroir en périodes d'orage, comme ces derniers temps. Et de nombreuses autres bonnes manières de se comporter en ce domaine.
Pourquoi ai-je choisi de vous parler de mes convictions, très succinctement il faut bien le dire ? Parce que je pense possible que vous soyez sensible à ces idées et que, si vous vouliez vous en emparer un peu, vous pourriez avoir un impact certain sur le cours des choses. J'imagine toujours ce qui se passerait si un grand nombre de personnes agissaient comme moi . L'impact sur le marché financier dont on ne peut pas dire qu'il est pléthorique en France. L'impact sur les cours grâce à une demande l'emportant toujours sur l'offre (il faudrait un peu de temps naturellement pour que le poids des investissements systématiques se fasse sentir). La perspective à terme, pas utopique du tout, de siéger aux Assemblées Générales via nos gérants d'opcvm porteurs de nos nombreux droits de vote.... Etc.... Contre les abus de la Finance dévoyée, oui !… mais ne pas se tromper de guerre, le Capitalisme Populaire pourrait bien être l'outil le plus social qui existe. Je m'amuse toujours à ne changer qu'un seul mot à la devise de Marx : Confisquer les moyens de productions …. mettre "acquérir" à la place de "confisquer" et l'utopie devient possible.
Je pense que mon exposé commence à être un peu long. Je vais donc en rester là et rester à votre disposition si vous désiriez en parler un peu plus.
Bien cordialement vôtre
Commentaires de Claude06 du 10 Juin 2012 : Bien entendu, à l'instar de tous les politiques sans exception, Monsieur Mélanchon n'a pas répondu. C'était, il faut bien le dire, une petite provocation. Mais pourtant, à y regarder de plus près, le Capitalisme Populaire serait bien le moyen le plus sûr d'atteindre le rêve communiste en le sortant de la vaine utopie. Par contre, le communisme y perdrait certainement son âme. Quel dilemme !....
RépondreSupprimerQuestion d'un Forumer en ce 10 Juin 2012 :
RépondreSupprimerJe suis vivement intéressé par votre usine à gaz et j'aimerais en élaborer une à ma façon. Avant de rentrer dans le vif du sujet, j'aurais souhaité comprendre clairement votre politique de gestion de vos valeurs sans rentrer dans les détails---> par exemples rachat lorsque la valeur a atteint -10 % ,revente à +20% etc… etc…
Quelle est votre stratégie à ce sujet --> racheter vous lorsque la valeur est dans le creux ou dans la pente vraiment ascendante ! Je me pose aussi la question pourquoi vous recalculez les performances de vos portefeuilles car étant sur Boursorama --> le calcul y est fait,je ne vois pas l'intérêt de refaire le calcul.
Pouvez-vous m'éclairer.
Réponse à ce Forumer en ce 10 Juin 2012
RépondreSupprimerLe postulat principal : il s'agit de portefeuilles alimentés systématiquement tous les mois depuis le premier salaire jusqu'à la cessation d'activité afin de créer à ce terme une relative indépendance financière et un complément à toute autre forme de retraite.
Ensuite il convient de se constituer un magasin, uniquement dans les opcvm, qu'une mise à jour périodique permettra de considérer que l'on est toujours investi dans les fonds qui se maintiennent dans les premiers de leur catégorie respective. Mon idée sur la diversification implique une trentaine de lignes, même si c'est un peu redondant, cela ne m'a jamais gêné. Diversification géographique dans les Grandes, Moyennes et Petites Capitalisations pour les pays émergents et les matures, cela fait déjà une bonne vingtaine. Et puis les catégoriels, Énergie, Matières premières, Énergies renouvelables, Luxe, Métaux précieux. Et finalement un ou deux Patrimoine Équilibré, on en est facilement à 30. Tous en 0% Bourso.
En principe je ne vends que pour deux raisons : besoin de cash et maintien qualitatif du portefeuille. Je bannis l'idée de prendre mon bénéfice de mon langage. Tout comme je bannis l'idée de "jouer" en Bourse. Je considère la Bourse comme un guichet où l'on prend des participations dans l'activité humaine par le biais du marché financier. Lorsque je vends pour faire un retrait, je pèse le pour et le contre de vendre soit une partie de ligne très bénéficiaire, soit tout ou partie d'une ligne dont je ne suis plus très content, le fait que cette dernière soit éventuellement dans le rouge ne me gêne pas car je pense qu'accumuler des moins-values reportables peut se révéler fiscalement intéressant un jour ou l’autre.
Je ne manque jamais de complimenter ceux qui achètent au plus bas et qui vendent au plus haut. Mais, personnellement, depuis 1968 j'ai eu souvent l'occasion de rater cet exercice. Quand le train repart, on ne voit généralement que son feux rouge et il faut payer cher l'hésitation de trancher entre le vrai démarrage et les inévitables oscillations qui le précèdent. D'où ma conviction qu'il faut toujours rester investi dans ce type de portefeuille au long cours. Chaque période de gros temps doit être considérée comme bienvenue et les versements systématiques mensuels doivent profiter de ces périodes de braderie pour abaisser le cours moyens des lignes dès qu'elles franchissent moins dix pour-cent.
Enfin votre dernière question concernant la nécessité de tenir une comptabilité. Cela rejoint le soucis de faire périodiquement un "rapprochement bancaire" avec sa banque. La moindre exigence rend cet exercice tout à fait naturel, même si l'on rencontre très rarement une petite erreur. Je considère donc le rapprochement de mes comptes titres comme naturellement nécessaires. Et ceci avant même de parler des avantages que l'on peut en tirer. Précision au passage, depuis que je pratique Bourso, environ 8 ans, je n'ai jamais trouvé la moindre erreur. Vous mentionnez le calcul des performances, en effet, Bourso vous indique le pourcentage entre le prix de revient de votre portefeuille et celui de sa valorisation à ce jour. Il ne vous indique pas le résultat de votre investissement sur le Flux réel de vos capitaux. Je m'explique : si vous vendez tout le portefeuille aujourd'hui et que vous le rachetez à l'identique demain, le résultat que vous indiquera Bourso sera celui de l'éventuelle différence de cours entre hier et aujourd'hui. Vous aurez perdu votre historique. Alors autant faire quelque chose de bien sur Excel dès le début. Mon système est devenu très compliqué, il me semble difficile de le décrire. J’ai fait une usine à gaz sur Excel. Toutes les rubriques se mettent toutes à jour en un seul copier/coller en provenance de Bourso, ce qui me prend moins d'une minute.
http://imageshack.us/photo/my-images/600/portxxxx.png/
Reprise du dialogue sur Frikenfonds du 11 Juin 2012
RépondreSupprimerNous nous sommes quittés en Février sur un désaccord persistant. Il serait peut-être temps de reprendre notre échange afin de voir si l'espoir de vous convaincre est toujours vain. Je viens de voir que même notre Marine nationale s'intéresse à la chose, mais là, l'espoir de convaincre est carrément nul car après avoir lu ses idées sur la chose je vois qu'elle en est à des années lumières. Avec vous au moins il y a de fortes chances d'accord.
Avant toute chose, il faut nous accorder sur l'idée que nos expériences respectives et nos pratiques qui en découlent ne peuvent en aucun cas être directement applicables à une large diffusion du Capitalisme Populaire. Tout au plus nous permettront-elles d'élaborer des pratiques beaucoup plus abordables au grand nombre, et ceci dans un domaine sacré, celui de l'épargne populaire.
Nous en étions restés sur les frais de fonctionnement. Là, il est nécessaire de revenir sur mon expérience des années 70 où, pour une Sicav, j'avais recruté, formé et géré une Force de Vente de 200 Conseillers Financiers efficaces. Je rappelle que l'échec qui suivait cette expérience était uniquement dû à la difficulté de rémunérer une Force de Vente faite de travailleurs indépendants. A part cette difficulté, on pouvait considérer cette expérience comme une réussite absolue et enthousiasmante. La formation des conseillers était telle que l'on pouvait les considérer comme de véritables missionnaires du Capitalisme Populaire. Leur altruisme aurait nécessité une rémunération fixe qui ne tienne pas compte de leurs ventes. Ce n'était évidemment pas possible. D'où, après deux ans, nous décidions d'arrêter volontairement l'expérience. Alors que d'autres Forces de Vente recherchaient les gros investisseurs qui avaient déjà placé leur pécule dans d'autres modes d'épargne afin de les faire changer de crémerie, ce qui n'apportait strictement rien au Marché Financier, mes "missionnaires" s'évertuaient à convaincre nos concitoyens de la France d'en bas de s'engager à investir pendant une période contractuelle de 10 et 15 ans une petite fraction de leur rémunération d'activité. Ce qui, pour le Marché Financier, représentait une perspective enthousiasmante. Pendant ces deux ans, nous avons réalisé plus de 200 Millions de Francs de contrats et convertis de nombreux épargnants à la pratique de l'investissement systématique mensuel d'une petite fraction de leur rémunération d'activité. Nos clients ne furent pas déçus et atteignirent les résultats escomptés. Il avait fallu leur enseigner les principes élémentaires pour forger leur conviction : Nombre de mois considérable du premier au dernier salaire, intérêt de la gestion collective, réduction du coût moyen en périodes de braderie d'où Bienvenue au périodes cycliques de vaches maigres, Bourse = guichet à prendre des participations dans l'activité humaine, etc… C'est là que le Conseiller Financier bien formé nous semblait irremplaçable, car, de surcroît, il était sensé maintenir le contact avec son client pendant toute la durée des plans. Irremplaçable et mal rémunéré, là était le problème qui nous menait à l'abandon.
Reprise du dialogue sur Frikenfonds du 11 Juin 2012 (suite)
RépondreSupprimerAujourd'hui, nous nous trouverions devant la même difficulté, en pire car la modicité des frais de fonctionnement devient de plus en plus nécessaire. Alors la question se pose de savoir si le Conseiller Financier peut être remplacé. Je pense que oui. Oui, si l'on arrive à convaincre une ou plusieurs de nos grandes Maisons de Gestion d'opcvm de former spécialement un département dédié à la diffusion du Capitalisme Populaire. A charge pour lui de créer les outils nécessaires. D'abord des Fonds diversifiés spécialement conçus dans cette perspective. Ensuite une structure informatique permettant la réception et l'affectation en millièmes de parts de la totalité des versements mensuels systématiques des clients. Sans oublier une grande compagnie d'assurance comme la CNP par exemple qui assurera la bonne fin des plans souscrits. Enfin la mise en place de moyens adéquats de communication, d'information et d'éducation de la clientèle dont principalement un rapport trimestriel permettant de perpétrer l'éducation, d'intéresser le lecteur à la vie des Entreprises dans lesquelles il est investi, etc… Ceci devrait être bien moins onéreux qu'une Force de Vente. Une commission de plan tout à fait acceptable et normale couvrirait facilement ces frais. Autrement dit, si l'on faisait exactement ce que nous avons fait en 1970, mais sans la Force de Vente, nous devrions obtenir les mêmes résultats. Et croyez moi, ils étaient enthousiasmants. Essayez d'imaginer l'impact formidable que la continuation et l'amplification de ce que nous avons fait en 1970 aurait pu représenter 40 ans plus tard.
A bientôt pour la suite de cette discussion ?...
Octobre 2012 - quelques recommandations sur l'utilisation des résultats en pourcentage.
RépondreSupprimerJ'en ai déjà parlé, mais je pense important de rajouter quelques explications au sujet des pourcentages.
Nous visons un résultat exprimé en pourcentage à deux chiffres. Je reste persuadé que c'est un objectif atteignable à très long terme.
Parlons donc de pourcentage. Sachez que lorsque vous évoquerez un pourcentage devant autrui quel qu'il soit, vous aurez généralement un accueil mitigé sinon hostile. Cette réaction généralement négative est le fait, soit d'un fort en math, soit d'un jaloux qui n'a pas su en faire autant, soit d'un septique qui voit des menteurs partout. Alors, un conseil, soyez prudent et évitez le sujet ou alors servez vous de périphrases prudentes. En tous cas une bonne connaissance de ce monde mystérieux des pourcentages vous sera toujours utile pour ne pas vous faire piéger par un super malin. Ceci dit, il faudra attendre le retour de la prochaine période cyclique des vaches grasses pour parler de pourcentage à deux chiffres !...(2013 ?...)
(1) Pourcentage Net sur le Portefeuille. Ce pourcentage basic est tout simplement celui qui se calcule directement sur la différence entre le prix de revient et l'actuelle valeur du portefeuille. Là déjà on trouve une différence entre la méthode de calcul de Bourso et la mienne, celle qui semble plus logique. Dans ce calcul dont on voit le résultat en fin du listing du portefeuille sur la fiche Bourso "Position sous-dossier" Boursorama ignore les espèces. Je préfère inclure les espèces. Donc, nous voilà déjà là devant deux pourcentages différents.
Par contre, il faut considérer ce premier mode de calcul, avec ou sans les espèces, comme sans grand intérêt analytique. Je donne un court exemple. Ce matin, j'étais tout content de voir mon pourcentage sur le portefeuille être à 8%, et pour une raison de stratégie, fiscale ou autre, je décide de tout vendre pour tout racheter demain. Dès cette opération terminée mon pourcentage sur le portefeuille sera de 0% ou voisin de 0%. D'où l'on voit bien la vanité de son utilisation.
(2) Pourcentage annualisé. C'est le seul qui vaille. Encore faut-il le calculer correctement. Normalement, notre type de portefeuille se conçoit "produits réinvestis". Soit les produits sont réinvestis automatiquement par les fonds dits "de capitalisation". Soit les fonds qui procèdent à la distribution des coupons et autres dividendes les créditent automatiquement au compte titulaire qui reçoit ainsi annuellement ces produits directement sur ses espèces. Les mouvements du compte représentent le Flux de trésorerie qui enregistre les crédits et les débits. C'est donc sur ce Flux que se calcule le pourcentage annualisé. A chaque opération depuis la formation du portefeuille, les dates de chaque opération sont mentionnées. Excel offre une fonction qui effectue ce calcul automatiquement. Elle se nomme TRI.PAIEMENTS et calcule le taux de rentabilité d'un ensemble de paiements à des dates diverses. Il s'agit donc d'une Série de flux de trésorerie correspondant à des paiements par date correspondant aux flux de paiement.
C'est le seul pourcentage que vous devez considérer face à un interlocuteur pointu. Ce pourcentage TRI.PAIEMENT peut éventuellement être bien moins flatteur que celui calculé sur le portefeuille. Choisissez donc d'utiliser le plus flatteur des deux si cela vous arrange, mais sachez exactement de quoi vous parlez et indiquez le clairement.